Bonjour Edouard et Benjamin, pouvez-vous vous présenter ?
Edouard: Je suis Edouard Fiess, co-fondateur de Navily, je gère particulièrement au quotidien la partie développement et Marketing de Navily.
Benjamin: Je m’appelle Benjamin Rousseau, je suis aussi co-fondateur de Navily. Je supervise plus particulièrement la partie “Ventes” de l’entreprise, avec notamment notre super équipe de Country Managers !
Comment êtes-vous entrés dans le secteur de la plaisance ?
Edouard : Je suis tombé amoureux de la navigation il y a près de 15 ans, grâce à mon ami Benjamin que j’ai rencontré dans mon école de commerce : Porquerolles, Port-Cros et la Côte d’Azur pendant une semaine avec des amis sur le bateau familial… 10 ans plus tard, me voici en train de naviguer avec Benjamin. Nous avons l’idée de créer un guide de croisière construit en collaboration avec la communauté de plaisanciers. Nous avons alors quitté nos postes respectifs et avons lancé Navily.
Benjamin : C’est un virus familial chez moi ! Depuis que je suis tout petit, aussi loin que je me souvienne, les vacances d’été ça a toujours été en bateau, en croisière en Méditerranée, plus ou moins loin en fonction des moments.
On a beaucoup sillonné la Méditerranée. J’aime les bateaux, la vie en mer. J’ai appris le fonctionnement d’un bateau à 13-14 ans sur un bateau à voile.
Aujourd’hui à chaque fois que je monte sur un bateau, je suis très actif : je cherche à comprendre son fonctionnement, le faire avancer le plus vite possible avec les problématiques de vent et de voile.
Quels conseils à donner à notre communauté pour améliorer rapidement sa connaissance du monde nautique ?
Edouard : Je conseille vraiment les livres de Bernard Moitessier. Ils sont vraiment bons pour comprendre les origines de la navigation à voile. Des leçons simples, de l’humilité, de l’aventure et une tonne de bonnes infos.
Navily, c’est aussi un bon conseil ! C’est tout de suite plus de 100 000 personnes dans la poche. Peu importe où on se trouve, on peut trouver des avis, des gens qui diront « attention il ne faut pas aller ici » « le sable est bien » « le fond est mauvais » etc.
Tout ce genre de conseils peuvent être obtenus de plusieurs façons : passer des heures au bar ou sur le quai du port pour demander aux gens, ou alors il y a Navily.
C’est l’équivalent de radio ponton mais 2.0. Ça donne une super base pour quelqu’un qui ne connaît pas la région et pour se poser les bonnes questions : Est-ce que le mouillage est protégé ? Quel est le type de fond ? Que disent les autres personnes de cet endroit ? Quelle est la note du mouillage ?
Et puis en ce qui concerne la navigation, naviguer sur les bateaux des autres, c’est comme cela que l’on apprend, d’après moi.
Benjamin : En mer, avoir une notion d’anticipation est absolument nécessaire. Il ne faut pas partir en bateau sans être préparé un minimum. Où aller ? Quelles conditions météo ? Navily répond à ces besoins.
Que ce soit avec des bateaux à voile ou à moteur, la mer peut être dangereuse. Il faut commencer par des sorties à beau temps, mais sans forcément avoir peur du mauvais temps : il faut simplement être préparé et savoir comment réagir, psychologiquement entre autre : comment sécuriser le bateau en cas de tempête, surtout si il y a des enfants.
Anticipation et expérience sont vraiment les 2 notions les plus importantes en mer !
De toutes les explorations que vous avez réalisé, quel est votre endroit préféré ?
Edouard : C’est la ville de Florence, en Italie ; J’y ai vécu pendant 3 ans. J’adore la Toscane, la nourriture, le vin, les gens, les magnifiques paysages…
Benjamin : La Sardaigne est assez sympa ! C’est une île plus grande que la Corse, le nord de la Sardaigne est très touristique. Dès que tu descends vers le sud, il y a beaucoup moins cette notion de zone touristique très recherchée. Pourtant, il y a des coins magnifiques !
C’est très beau, et franchement pas loin en bateau de la France.
Parlons de l’application, une nouvelle version arrive prochainement… Quelles sont les nouveautés ?
Edouard : Sur la partie réservation, sans parler d’ergonomie, on a amélioré la flexibilité – on va permettre aux utilisateurs de faire des réservations de manière plus flexible : dans les dates, dans la durée, dans l’anticipation : l’objectif est de mettre moins de barrières dans la réservation.
On a amélioré les échanges de messages entre les ports et les utilisateurs. Les ports cherchaient à avoir de vrais moyens de faire des propositions aux plaisanciers, au-delà de la simple modification de dates.
Sur la partie mouillage, nous introduisons une partie météo très demandée par nos utilisateurs : scoring, protection du mouillage… C’est un pas en avant vers l’aide au plaisancier, au choix d’un mouillage en particulier, on retravaille l’information brut pour arriver à un scoring compréhensif de tous.
Une grosse refonte ergonomique est aussi de mise : sur les filtres, la carte, clarifier les aperçus, les profils des mouillages…
Benjamin : Le mode hors-ligne est aussi une grosse nouveauté. Pouvoir consulter les mouillages et ports dans l’application quand il n’y a pas de réseau Internet. Tout est stocké sur le téléphone. En mer, le réseau n’est pas toujours parfait : c’est une mesure de sécurité pour les plaisanciers. Cela rentrera dans l’offre Navily Premium.
Edouard : Pour reprendre ce que dit Benjamin, le mode hors-ligne est quelque chose que nos utilisateurs nous demandent depuis les toutes premières versions de l’application en 2014.
Merci pour vos réponses ! Une anecdote insolite pour finir cette interview ?
Edouard: Quelque chose que les gens n’imaginent pas mais… Je n’ai pas mon permis bateau.
J’ai honte de cela mais c’est sur ma liste depuis des années maintenant… peut-être d’ici la fin de 2019 ?
2 Comments
Vous êtes super tous les deux et continuez Navily parce que c’est une super idée. A chaque fois je met des commentaires.
Bravo vous 2, nous naviguons depuis un mois en Corse et partons en Sardaigne demain et Baleares ensuite. Mon époux a navionic et moi je gère les mouillages avec navily.une aide précieuse car même si nous naviguons depuis longtemps nous avons enfin Notre Voilier, un oceanis 43 que nous n’avons pas envi d’abîmer, merci, bonne route à vous les gars