Le Poulpe a le plaisir de vous présenter aujourd’hui, Ailerons, une association composée de citoyens regroupés autour d’une même mission : l’étude et la conservation des requins et des raies en Méditerranée.
Nous travaillerons ensemble pour vous informer sur ces espèces si importantes pour l’équilibre biologique de nos mers et océans, et par écoulement, de notre planète toute entière, et vous engager pour leur protection à travers de nombreuses missions !
Aujourd’hui, nous vous présentons Ailerons, son histoire, sa raison d’être et les multiples projets entrepris par l’association pour protéger les requins et raies de Méditerranée !
Ailerons : en mission pour les requins et raies de Méditerranée
AILERONS est une association de loi 1901 à vocation scientifique et à but non lucratif créée en mai 2006 à Montpellier (Hérault, France). C’est par l’action collective de scientifiques bénévoles, d’étudiants, de volontaires de tout horizon et avec l’aide de l’ensemble des usagers de la mer (pêcheurs, gestionnaires, associations etc.) que AILERONS mène à bien ses projets.
Ses objectifs principaux sont l’étude et la conservation des requins et des raies de Méditerranée.
Depuis 2012, l’association AILERONS s’engage notamment pour l’étude et la protection du Diable de mer via le projet du même nom, afin de préserver cette espèce remarquable de Méditerranée pourtant menacée d’extinction et pour laquelle, hélas, peu d’actions de conservation existent à ce jour. En effet à ce jour, les scientifiques constatent que l’espèce régresse sur son aire de répartition. Il est donc urgent d’agir !
Leur engagement : Etudier, éduquer, préserver et engager les marins de tout horizon !
Leur engagement vers cet objectif et les actions associées se sont intensifiés en 2019 avec des expéditions scientifiques et des opérations de communication plus ciblées et plus efficaces vers leur communauté, les scientifiques, les gestionnaires d’espaces naturels, les associations, les professionnels de la mer et globalement le grand public.
L’association AILERONS œuvre pour l’amélioration des connaissances et la protection des raies et des requins de Méditerranée.
La méconnaissance actuelle et la mauvaise image de ces espèces fait cruellement défaut à la mise en place de mesures ou plans de gestion concrets. Or les populations de requins et de raies méditerranéennes n’ont jamais été aussi menacées !
Constituée d’une équipe pluridisciplinaire de passionnés, d’étudiants et de scientifiques, AILERONS mènent de front, bénévolement, différents projets scientifiques, pédagogiques et de sciences participatives.
Conférences, stands, interventions dans les écoles, vulgarisation, sorties en mer, l’association AILERONS propose des activités variées tout au long de l’année où chacun peut participer de la manière qui lui convient.
L’association est ouverte à tous et à toutes. Étudiants, enseignants, biologistes marins, plongeurs, pêcheurs, navigateurs…, les membres d’Ailerons sont surtout des passionnés des océans et de ses habitants qui cherchent à agir concrètement à leur échelle.
Les Missions d'Ailerons
Mission Diraipo 🦈
Le projet DIRAIPO qui a débuté en 2019 a pour but d’améliorer nos connaissances des différentes espèces de raies présentes dans la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls et s’inscrit dans le cadre de son plan de gestion. Ce projet de sciences participatives vise à recenser et référencer les observations d’individus au sein de la réserve marine de trois espèces de raies en particulier, la raie aigle vachette (Aetomylaeus bovinus), la raie pastenague commune (Dasyatis pastinaca) et la raie aigle commune (Myliobatis aquila).
L’objectif est de sensibiliser les usagers à la présence et la vulnérabilité de ces espèces près de nos côtes ainsi que les solliciter à partager leurs observations afin de participer à la collecte de données.
Mission Diable des mers 🦈
Le projet Diable de mer est un projet de sciences participatives visant à recenser les observations du diable de mer méditerranéen Mobula mobular, espèce endémique considérée par l’UICN comme en danger d’extinction. Gilles Boeuf, président du Museum d’Histoires Naturelles de Paris, définit la science participative comme : « la participation du grand public à la connaissance, la prospection, la récolte de données et d’échantillons ». Dans le cadre du projet Diable de mer, ceux sont donc tous les usagers de la mer qui sont concernés (pêcheurs, plaisanciers, plongeurs, apnéistes etc.).
La mission Diable des mers est la mission phare de l’année et elle a lieu chaque année début juin en CORSE.
Mission Grand Large 🦈
C’est une mission d’échantillonnage génétique sur le requin bleu. Initié en 2009, en partenariat avec le laboratoire du CRIOBE de Perpignan et la Fédération Nationale de la Plaisance et des Pêches en mer (FNPP), le projet de sciences participatives Grand Large vise :
1. A sensibiliser les pêcheurs de loisir aux bons gestes pour la relâche de prises accidentelles de requins bleus (Prionace glauca), qui sont régulières
durant les sessions de pêche au thon
2. Étudier la structure génétique des populations de cette espèce en Méditerranée
Elle est en effet classée “en danger critique” par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction en Méditerranée.
Grâce à un soutien financier de la Banque Populaire, près de 2000 kits de sensibilisation à la pêche du requin en No Kill (sans blesser et en relâchant l’animal) et de prélèvement d’échantillons génétiques, ont été édités en 2015. Ils sont distribués auprès des clubs de pêche sportive partenaires du projet, mais sont également destinés à l’ensemble des structures ou particuliers intéressés. Ces kits permettent de partager des observations de requin Peau bleue, des données de captures, et lorsque c’est possible des échantillons génétiques.
L’observatoire citoyen ELASMED
L’observatoire ELASMED vise à récolter et de valoriser les données d’observations opportunistes multi-usagers (plongée, plaisance, pêche, étals) sur les raies et requins. Les données sont mises à disposition des scientifiques et remontées notamment dans les bases de données nationales au travers l’INPN. Par-dessus tout, les données récoltées au travers l’observatoire ELASMED et de ses partenaires sont valorisées.
Observatoire qui est en place toute l’année, via les réseaux sociaux et sur notre plateforme en ligne
3 Comments
[…] 27 October 2022 Read in French […]
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